Décor Sonore

Résidence de la compagnie Espaces Sonores à la Fabrique Sonore

Publié le 23/04/2015

Du 20 au 24 avril, la compagnie Espaces Sonores, dirigée par Stéphane Marin, a réalisé une résidence artistique à la Fabrique Sonore autour du projet "re_COMPOSED re_ALITY : re_composition déambulatoire d'un paysage sonore partagé". 

Samuel Ripault, qui participe au projet en tant que "preneur/donneur de son", accompagnait Stéphane Marin pendant cette résidence.

 

"re_COMPOSED re_ALITY" :

Le projet "re_COMPOSED re_ALITY" propose à un groupe d'auditeurs casqués d'explorer, en marche, les frottements entre une écoute environnementale pure (à oreille nue) et une écoute augmentée (au casque ouvert). À la frontière entre fieldrecording, musique électroacoustique et marche d'écoute, c'est en live (via une plateforme électroacoustique audionumérique mobile) que seront recomposés les paysages sonores (captés in situ par différents types de microphones) et rendues poreuses les limites entre les perceptions intra et extra auriculaires.

La marche et l'écoute, partagées, sont les vecteurs communs de la rencontre entre cette oeuvre, le public et le réel. Elles proposent une expérience sensorielle inouïe tissée entre l'environnement sonore réel et des oreilles mobiles via la médiation de technologies (audionumériques) nomades : ordinateur, carte son, casques audio (bluetooth ou smartphones), et… chaussures !

 

Espaces Sonores :

Espaces Sonores propose des créations sonores à l'écoute des microcosmes sonores, des spécificités des lieux, et des humanités qui les habitent et les traversent. Au moyen de différentes postures (assis, debout, couché...) et de dispositifs d'écoute originaux (parasons, casques anti-bruits "augmentés", enregistrements binauraux...), elle propose une rencontre entre une écriture sonore, un lieu d'écoute et des auditeurs.

L’originalité de la compagnie Espaces Sonores repose sur une approche radicale de la composition sonore et musicale élaborée en lien étroit avec les espaces où sera entendue l'oeuvre.

Nous considérons la composition non plus comme un processus d’écriture autonome, régi par des lois propres, internes, mais en cohérence avec les divers modes de relations que le sonore et le musical peuvent entretenir avec tel lieu ou tel espace particuliers, ainsi qu’avec le contexte, la situation, la posture d’écoute. Le matériau compositionnel tire ainsi sa source d’un lieu donné, à un moment donné. La création qui en découle devient alors indissociable de l’espace qui l’a engendrée, pour, et avec lequel elle a été conçue, et enfin, dans lequel elle est donnée à entendre. Et ce, d’autant plus, lorsque les spécificités de cet espace font intégralement partie du discours musical et sonore.

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Photos de la résidence (© Nathalie Dona)